Musique d’ici et d’ailleurs 1990-2010

Musique d’ici et d’ailleurs 1990-2010

Le 1er juin 1990, en présence de Jean-Pierre Abelin, vice-président du conseil général de la Vienne et président de la commission des affaires culturelles, de Hervé Manteau, conseiller général et de Marcel Paineau, maire de Vivonne, s’ouvrait le premier festival international de musique de Vivonne, sous la présidence de Michel Barrot, fondateur de cet évènement culturel majeur, qui allait marquer la vie de la commune et de la région Poitou-Charentes, durant vingt ans.

Théo Mertens
Michel Barrot, Missia, Joël Debelle

Grand collectionneur d’instruments de musiques traditionnelles et passionné de musicologie, Michel Barrot surnommé « Gus » nous offrait le fruit de ses rêves et de son imagination fédératrice de bonnes volontés, dont il savait s’entourer. Pendant vingt ans, les têtes d’affiches et les groupes les plus célèbres d’un registre international, aussi traditionnel que populaire, rassemblèrent dans le creuset du « Village du monde » et de la salle des fêtes de Vounant, des milliers de spectateurs, chaque année durant le week-end de la Pentecôte. Le lever de rideau de chaque spectacle a été traditionnellement confié, au cours de ces vingt années à la fidélité et au talent de Théo Mertens, auteur, compositeur, interprète belge au cœur généreux et d’un sens aigu de l’amitié vraie.

Du Golden Gate Quartet à Graeme Allwright, Julos Beaucarne, Pierre Vassiliu, Paco Ibanez, Dick Annegarn, Misia, Nadau, Edith Butler, Baden Powell ou Idir, en passant par Tri Yann et tous les bardes bretons, tels que Gilles Servat ou Alan Stivell, chaque artiste a su unir son talent à une générosité de cœur exceptionnelle pour faire de Vivonne, annuellement, un centre de culture et artistique hors du commun, au moins pour quelques jours.

Le village du monde

Le village du monde qui regroupait une centaine de stands situés dans le parc de Vounant, deviendra, au fil des années, le « centre du monde », où vont se retrouver pour quatre jours les cultures de la planète. C’était un creuset où se fondaient les sensibilités, les arts et les artisanats de tous les horizons, échanges de regards, à la recherche et à la rencontre de l’Autre, un berceau de tolérance et d’humanisme. Ce « Village du monde » a offert, dès la première heure, certains des moments les plus forts de ce festival. La scène centrale a donné à entendre et à voir des interprètes de musiques et de chants du monde entier. Elle restera comme l’image emblématique du festival de Vivonne, tel que l’avait conçu Michel Barrot.

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