La lignée des Rochechouart Mortemart

La lignée des Rochechouart Mortemart

Dans ses minutieuses recherches, Joël Bibonne (1) note l’apparition de la dénomination de la lignée des  » Vivonne »: « le nom des Fors du pays vivonnois et du niortais est souvent associé à Vivonne, au « castro » ou « castrum » de ce lieu… il aurait été évidemment commode de trouver le qualificatif de « domini  » c’est-à-dire  » Seigneur « , accolé à un de ces noms, pour nous permettre de les identifier facilement. A Vivonne la première personne qualifiée de  » Domini  » est Guillaume de Fors ou de Vivonne, fils de l’arrière-petit-fils de Chalon et Juliana de Fors Oléron, héritier direct de la lignée des Châtelains » (2) qui marque son apparition dans la généalogie des « seigneurs de Vivonne ».

Sur un plan généalogique, on ne peut que constater la place importante occupée » par les seigneurs de Rochechouart, 2éme branche Mortemart  » dans l’histoire de France et de Vivonne. Des personnages influents et prestigieux au XVIe et XVIIe siècle, même s’ils n’ont pas toujours vécu à Vivonne.

 

René de Rochechouart Mortemar (1528-1587)

Dans sa lignée, il apparaît comme seigneur de Château-Larcher, de Vivonne, baron de Mortemart et Mortemer, de Cérigné, St Germain, Montpipeau, Tonnay-Charente, Gascongnolie, Lussac, Verrières, Bouchet en Brenne.

 

Né à Château Larcher, résidence de ses parents, il réussit à vaincre le protestant Coligny à Poitiers en compagnie du Maréchal de Tavannes, après rédition de Lusignan et autres forteresses, comme Vivonne, Montreuil Bonnin,… (3). A 42 ans il épouse Jeanne de Saux (23 ans), fille de Gaspard de Saux nommé Tavannes par François 1er, dont l’épouse était issue de la famille des anciens rois de Bourgogne.

Malgré sa prédilection pour les actions militaires au service de l’état et de la religion, René de Rochechouart n’en a pas moins engendré 9 enfants avec son épouse.  En août 1587, il décède laissant son épouse Jeanne, veuve à 39 ans avec ses 9 enfants. Par les soins de sa digne épouse, il fut enterré solennellement dans l’église des Cordeliers à Poitiers où elle le suivra à son tour à sa mort après avoir fait édifier un mausolée sculpté dans le marbre.

Jeanne Saux de Tavannes (1547-1626)

Très érudite, elle connaissait parfaitement les langues grecques et latines. Son intendant Adam de Sychar la dépeint avec largesse (4) : « la nature avait doué son corps de rare et singulière beauté,… ainsi que son âme de grâce et faveur toutes angélique et divine ».

Au-delà de ce portrait, Jeanne a fait preuve d’une maîtrise dans la gestion de ses domaines et s’est installée dans une vie consacrée à une grande piété.  « Au sainct état de mariage, elle gouverna et augmenta si heureusement la maison de Morthemar, que son seigneur et mari lui en laissa l’entière administration, la voyant fleurir en bien et honneur, par sa prudence et sage conduicte ». Très généreuse de son vivant, résidant à Château Larcher, elle fit de grands dons dans son testament, à tous les pauvres de ses terres de Lussac, Verrières, Vivonne, Cercigny, Marçay, Montpipeau, Tonnay-Charente, Château-Larcher,…

 

 

Le titre de « seigneur de Vivonne » ne perdra pas son éclat car il sera transmis dans le cadre du droit d’aînesse :

Gaspard de Rochechouart Mortemar (1574-1643): fils aîné de Jeanne de Saulx de Tavannes, comte de Vivonne, baron puis 1er marquis de Mortemart, baron de Mortemer, seigneur de Mortagne, Salagnac, Pérusse, Saint-Victurnien, Cérigné, Saint-Germain, Lussac, Verrières, Château-Larcher, Bouchet-en-Brenne. Son épouse était Louise Gouyon de Maure (1574-1643) comtesse de Maure, vicomtesse de Fercé, dame de Quéhillac, dame d’honneur de la Reine-Mère Marie de Médicis.

Gabriel de Rochechouart Mortemar (1600-1675) :

Fils aîné de Gaspard. Enfant d’honneur du Dauphin (futur Louis XIII), marquis puis duc de Mortemart, Pair de France, Prince de Tonnay-Charente, comte de Maure, baron de  Mortemer, seigneur de Vivonne , Mortagne, Salagnac, Pérusse, Saint-Victurnien, Sérigné, Saint-Germain, , Lussac-Les-Châteaux, Verrières, Bouchet-en-Brenne, 1er Gentilhomme de la Chambre(1630), chevalier des Ordres du Roi (12/1650), Gouverneur de Parisd’Ile-de-France (1660) . Son épouse était Diane de Grandseigne (1610-1666) (Poitiers) marquise de Grandseigne, dame d’honneur de la Reine (fille de Jean, seigneur de Marsillac). C’est sur leurs enfants que l’accent va être mis.

Les Rochechouart au XVIIe

C’est la descendance de Gabriel de Rochechouart qui nous intéresse à juste titre : une des plus en vue au XVIIe siècle:  Louis-Victor l’aîné des cinq, Gabrielle devenue Marquise de Thianges, Marie-Christine qui prit le voile, Athénaïs-Françoise, qui épousa le Marquis de Montespan, et devint favorite de Louis XIV, Marie-Madeleine-Gabrielle, qui devint Abbesse de Fontevrault, surnommée la « Reine des Abbesses ». On s’attardera ici sur Louis-Victor et sa sœur Athenaïs.

Le « gros Vivonne »

C’est ainsi que Madame de Sévigné désignait Victor de Rochechouart.

Louis-Victor naquit le 25 Août 1636, non à Lussac-les-Châteaux comme ses soeurs, mais au château de Tonnay-Charente, propriété des Mortemart.

Une enfance favorable pour une âme bien née

A sa naissance, Louis Victor reçut le titre de Duc de Vivonne, comte de Mortemart possédé par sa famille. A huit ans son père lui fit obtenir la charge de premier des enfants d’honneur du petit roi Louis XIV, alors âgé de six ans. Le jeune Mortemart partage les jeux du jeune monarque, il restera toujours un de ses plus fidèles amis.

Les épisodes militaires

Ce lien régalien permet à Louis-Victor, d’être capitaine de chevau-légers à 18 ans, sous les ordres de Turenne. Avec le grand maréchal il est de toutes les batailles. Très rapidement il est nommé Général des Galères. Les Turcs menacent l’île de Candie défendue par les Vénitiens, lesquels sont soutenus par le pape, qui demande l’aide de la France. Avec ses galères et les vaisseaux du duc de Beaufort, Louis- Victor se porte à leur secours et disperse les Turcs. Le pape Clément IX saura le remercier : il l’autorise à inclure son gonfanon (étendard de combat) dans ses armoiries.

(6) F.Puissant opus cité

De nouveau il part en campagne et participe à la guerre contre la Hollande, il est blessé au bras au passage du Rhin. Il participe à la prise de Maëstricht, où il se montre particulièrement hardi et audacieux ; le roi le nomme gouverneur de Champagne, et quelques temps après, vice-roi de Sicile.

Alors occupée par les espagnols, il les chasse de la ville de Messine après une bataille navale où la  victoire de l’armada française fut complète, (bataille de Stromboli). Louis- Victor occupe alors la Sicile et s’y montre très habile négociateur et adroit diplomate. (7)

Maréchal nous voilà !

Une nomination de maréchaux de France est en préparation. La liste a été établie par le roi et par Louvois. On peut s’attendre à voir Louis Victor parmi les promus. Curieuse, Athénaïs demande à Louis XIV, de lui communiquer cette liste qu’il a justement dans sa poche ; elle constate que son frère a été oublié; la promotion comprend sept noms. Elle oblige alors le roi à y faire figurer Louis- Victor, qui devient ainsi Maréchal de France. (8)

Le duc de Mortemart était surtout flatté par les courtisans qui le savaient proche du roi. Saint-Simon ne le ménage pas, mais pourtant il écrit à son endroit : «c’était l’homme le plus naturellement plaisant, avec le plus d’esprit et de sel, dont j’ai ouï faire au roi cent contes meilleurs les uns que les autres, qu’il se plaisait à raconter. Il avait le don de dire des choses plaisantes et singulières.» (9). Bussy Rabutin le décrit sous un autre jour : « …il avait de gros yeux bleus à fleur de tête, dont la prunelle étant à demi ensevelie sous les paupières lui rendait les regards languissants contre son intention. Il avait le nez bien fait, la bouche petite et relevée, le teint beau, les cheveux blonds et dorés et en quantité. Véritablement, il avait un peu trop d’embonpoint. Il avait l’esprit vif, il imaginait bien, mais il songeait un peu trop à être plaisant. Il aimait à dire des équivoques et des mots à double sens, et pour se faire admirer davantage, il les faisait tout à loisir dans son logis et les débitait comme des impromptus dans les compagnies où il allait. Ce qui faisait un peu plus durer son inclination, c’était la flatterie. » (10)

Un courtisan et un homme d’armes lettré

Voltaire a rapporté que « c’était à la cour, l’homme qui avait le plus de goût et de lecture, avec l’esprit inimitable des Mortemart… Le duc de Vivonne, maréchal de France, était aussi un des hommes de la cour qui avaient le plus de goût et de lecture. C’est à lui que le roi a dit un jour :  Mais à quoi sert de lire? Le duc de Vivonne, qui avait de l’embonpoint et de belles couleurs, répondit : Sire, la lecture fait à l’esprit ce que vos perdrix font à mes joues ». (11)

Il ne faut pas sous-estimer l’amitié du Maréchal de Vivonne pour Boileau et pour Molière. Boileau l’invite à partager son repas, Louis-Victor reçoit Molière à sa table, et passe fréquemment de longues heures avec lui..

Le Maréchal de Vivonne mourut le 15 septembre 1688 à Paris ; son coeur fut déposé dans la chapelle des religieuses de Chaillot, tandis que son corps était ramené à Poitiers, pour être inhumé dans le tombeau des Mortemart qui se trouvait dans la chapelle des Cordeliers, où reposaient déjà la plupart de ses aïeux, dont sa mère ; et où devait le rejoindre vingt ans plus tard sa soeur Athénaïs de Montespan.

Tombeaux vandalisés pendant la révolution.

Françoise-Athénaïs de de Rochechouart-Mortemart

Elle est née le 5 Octobre 1640 à Lussac-les-Châteaux.

Son père se nommait Gabriel de Rochechouart, marquis de Mortemart. Il était premier gentilhomme de la Chambre du Roi Louis XII.

Sa mère née Diane de Grandseigne, était dame d’honneur de la Reine Anne d’Autriche, emploi qu’elle tenait en 1638, à la naissance du futur Louis XIV. Diane est morte à Poitiers en 1656, et fut inhumée dans le chœur de l’église des Cordeliers, dans le tombeau des Mortemart.(5)

Une dame d’honneur

Très rapidement, on admira la grâce et la beauté de la jeune fille, qui de plus avait l’esprit de répartie, de finesse, de raillerie, qui était l’apanage de sa famille ; elle avait, dit Saint-Simon « cet esprit exquis et inimitable des Mortemart ». Le jour de la St-Sylvestre 1662, avec tout l’éclat et le charme de ses 22 ans, Athénaïs eut l’honneur de quêter devant la Cour.

Même Mme de Sévigné écrit : « Beauté à faire admirer à tous les ambassadeurs, Junon tonnante et triomphante… À la plus surprenante beauté, elle joignait l’esprit le plus vif, le plus fin, le mieux cultivé,

cet esprit héréditaire dans sa famille » (esprit Mortemart). De plus, nouvelle fille d’honneur, elle dansait à ravir ; elle figurait, à la Cour dans une des entrées du ballet Hercule, où le Roi représentait le Soleil, et Benserade, l’auteur du livret, la présente ainsi :

« Dieux ! à quel comble est-elle parvenue ? Jamais beauté n’eut de progrès si prompts. Comme elle y va ! Si elle continue Je ne sais pas ce que nous deviendrons ».

Cette belle jeune fille fut mariée à Louis d’Antin, Marquis de Montespan. Fin 1662 on annonça leurs fiançailles ; mais la jeune fiancée se fait admirer de nouveau dans un ballet aux côtés de Louis XIV et de Mlle de La Vallière. Benserade dit alors d’elle : « Que cette bergère est belle ! Que d’attraits, que d’appâts, de charmes ! Pour tout dire en un mot : que d’armes ! ».

Nathénaïs est devenue marquise grâce à son union avec Montespan qui avait trempé dans la Fronde, gascon et joueur.

Maîtresse du roi soleil

Au début de 1664, Madame de Montespan est choisie pour devenir dame d’honneur de la Reine Marie-Thérèse ; elle est des quarante dames qui participent au souper sous les frondaisons du parc de Versailles, lors des fêtes appelées Les Plaisirs de Vile enchantée. Elle paraît dans différents ballets où figurent également le Roi, Monsieur, Madame, La Vallière.

Bien que très attaché à cette dernière, le Roi a remarqué Athénaïs avec qui il lie des rapports de plus en plus fréquents. Un bruit circule : on dit que le Roi songe un peu à elle. Déjà toute la Cour en est informée, et dès le début de 1668 l’adultère s’étale officiellement :

La nouvelle liaison du Roi durera plus de dix ans, au cours desquels naîtront sept enfants, avec des fortunes diverses et dont leur descendance mènera dans la plupart des Cours d’Europe. Elle n’épargne pourtant aucun de ses rappels orgueilleux de la devise des Rochechouart-Mortemart à son roi : « Lorsque la mer fut au monde, Rochechouart portait les ondes ».

L’influence de Madame de Montespan devient de plus en plus grande, elle en profite pour placer sa famille ; elle fait donner le gouvernement de Paris à son père ; le titre de Maréchal à son frère Louis-Victor, duc de Vivonne, l’abbaye de Fontevrault à sa jeune soeur ; la lieutenance de chevau-légers d’Anjou à son beau-frère, le marquis de Thiange.

Marquise des Arts et des Lettres

La marquise de Montespan s’impose dans la vie du Château. Son cercle « devint le centre de la Cour des plaisirs, de la fortune, de l’espérance et de la terreur des ministres et des généraux d’armée », note Saint-Simon dans ses Mémoires. Avec un goût prononcé pour le luxe et les arts, elle couvre ses murs de peintures et fait de son appartement « le centre de l’esprit » de la Cour du Roi. Athénaïs ne pense pas qu’à sa famille, elle devient un mécène influent : sous sa protection, sont placés des artistes aussi illustres que Molière ou les poètes La Fontaine et Philippe Quinault. Sur sa recommandation Boileau et Racine sont nommés historiographes. Elle parle chaudement de La Fontaine au Roi ; le grand fabuliste, dont la mère est poitevine, lui en fut reconnaissant en lui dédiant le second recueil des Fables, qui parut en 1679. Elle apporte également tout son soutien à Molière ; c’est à sa suggestion que le grand auteur écrivit Les Amants magnifiques, La Comtesse d’Escarbagnas et créa le personnage de Dafoirus.

Le temps du succés

L’influence d’Athénaïs est alors à son zénith. Madame de Sévigné l’adoube dans ses lettres: … « c’est une triomphante beauté à faire admirer à tous les ambassadeurs… et sur une autre lettre, parlant de sa coiffure  …on coupe ses cheveux de chaque côté, d’étage en étage, dont on fait de grosses boucles rondes et négligées qui descendent d’un doigt au-dessous de l’oreille. Cela fait quelque chose de fort jeune et de fort joli… » (12)

 En 1676 on distribue les appartements de Versailles ; vingt pièces sont attribuées au premier étage à Madame de Montespan, tandis que la Reine n’en reçoit que onze au second.

La grande favorite, en avait d’autres au château de St-Germain. Elle poussera le roi à demander à Mansart d’en construire un édifice neuf à Clagny, où Louis XIV est heureux d’éblouir les visiteurs. Pendant ce temps…Montespan n’entre dans son château que par la grande porte, car prétend-il, ses cornes l’empêcheraient de passer par la petite. Puis, sous la pression du roi il repart dans le Roussillon rejoindre sa compagnie de chevau-légers. Sans résultat, on essaie inutilement de compromettre Madame de Montespan dans l’affaire des Poisons qui vient d’éclater.

L’exil

Ayant largement dépassé la trentaine, Athénaïs a un peu épaissi, et le roi se détache un peu d’elle. Il ne lui parle que par l’entremise de Bossuet ou de son confesseur le père La Chaise. Quand ils se revoient, la marquise a vieilli, chacun à la Cour s’en est aperçu. Madame de Montespan passe l’hiver à Paris, tout en faisant de brèves apparitions à Clagny ; l’été elle séjourne volontiers à l’abbaye de Fontevrault, dont sa soeur Gabrielle est abbesse. (13)

Définitivement exilée de la Cour, la marquise achète avec la pension qui lui est toujours servie, le château et la terre d’Oyron en Poitou, avec le projet d’en faire un établissement de charité. Elle fit effectivement construire à Oyron, près du château, un hospice dont elle confia la gestion à des religieuses.

Le dénouement

En Mai 1707 la marquise partit une dernière fois à Bourbon-l’Archambault, pour sa cure où elle décèdera. Dans son testament, l’ancienne maîtresse du roi demandait que son corps soit ramené à Poitiers, aux Cordeliers mais léguait son coeur à La Flèche et ses entrailles à St Menoud. Le jeune paysan chargé de transporter ses entrailles fut incommodé en route par l’odeur. En ouvrant le vase funèbre, il a cru à une mauvaise plaisanterie, et s’est débarrassé au bord du chemin des restes de la belle marquise. Le corps alors, fut ramené à Poitiers dans la chapelle des Cordeliers dans le tombeau des Mortemart. (14)

(1) et (2) Joël Bibonne : Histoire de la famille de Vivonne

(3) Frédéric Puissant. Vivonne petite ville du Haut Poitou. De l’antiquité au moyen-âge.  

(4)Adam Sychar : observations sur la vie et la mort de Jeanne de Saulx Tavanne. 

(5) Anatole de Vareuil Sommières. Le  tombeau des Rochechouart

(6)opus cité: F.Puissant

(7) Maurice Rat. La royale Montespan chapitre VI.

(8) Le Picton N°19. Fév.1980

(9) Mémoires de St Simon. T7. Chapitre V.

(10) Bussy Rabutin. L’histoire amoureuse des Gaules 1666 .

(11) Voltaire. Le Siècle de Louis XIV

(12) Voir le tableau conservé au château de Sommières-du-Clain. Peint à Montpipeau, lorsqu’elle avait 17 ans, il échappa par miracle aux destructions révolutionnaires, soigneusement roulé et mis dans une cachette du château de Sommières.

(13) Maurice Rat. La royale Montespan

 (14) cité par L.Couturaud. Le Picton.Mai-Juin 1979