Des travaux réalisés à l’intérieur de l’église entre 2000 et 2006 ont révélés des peintures murales.
On peut ainsi admirer, au sommet de la voûte du choeur, une peinture, en diverses teintes d’ocre, de jaune et rouge, datant de la fin du 15ème siècle et représentant un Christ en gloire de grande taille, les bras levés, portant les traces des plaies de la crucifixion. Il est assis sur un trône bordé par un arc-en-ciel. Sa tête, auréolée, est encadrée par deux anges sonnant la trompette.
Sur le mur gauche du choeur, les travaux ont permis de dégager l’inscription suivant » l’an mil CCCC IIIxx et IX (1489) Jehan Petit blanchit les voûtes tout à neuf m.s.p. ».
On y joindra une inscription haut placée au mur ouest du bras sud du transept : « Entre. Vous qui ceci/regardés/pour Dieu priés/pour les trespassés »
Dans le choeur apparaissent entre les vitraux la tête d’un évêque, la tête d’un Roi (St Louis?)
Dans le bras nord du transept, des peintures correspondant à trois périodes allant du 13ème au 17ème siècle. Dans les ébrasements et l’encadrement des baies, on voit des oiseaux, dont une chouette enserrant une souris, visée par un archer, des lézards, des aigles, des personnagesqi pourraient être Caïn et Abel, un prophète….
Au dessus de l’enfeu du bras nord ont été dégagés un vieillard et une frise de motifs floraux.
D’une litre funéraire, qui devait décorer toute l’église, restent visibles deux blasons aux armes de Louis Marie Joseph Frotier, comte de la Coste Messelière, seigneur de Vivonne, et de son épouse Eléonore de Reclesne (entre 1758 et 1778).