L’association Histoire du patrimoine de Vivonne et de ses environs

A voulu, en cette première année de fonctionnement, s’intéresser à ce sujet Il est juste de penser qu’il était encore temps de solliciter des témoignages, auprès de personnes qui ont vécu cette période difficile.

Ainsi, depuis plusieurs mois des membres de l’association sont allés enquêter auprès de Vivonnoises, et de Vivonnois. Ils ont collationné de précieux témoignages, qui pour la plupart se recoupent et renforcent l’assurance d’approcher au plus près la réalité vécue. Demeurent certaines imprécisions que nous essaierons de clarifier auprès des services des archives départementales.

Ces récits prennent place dans un témoignage plus dense que Jean-Pierre Chabanne avait sollicité auprès de son père, Roger, il y a plus d’une vingtaine d’années. Ils sont accompagnés de photographies provenant de plusieurs sources familiales et de documents administratifs vivonnois.

Ainsi, se dessine une histoire de Vivonne durant la Seconde Guerre Mondiale marquée par l’arrivée des réfugiés lorrains de Porcelette, puis par le terrible bombardement du 21 juin 1940 qui a fait au moins 38 morts.

On peut retenir également l’occupation allemande de juin 1940 à août 1944, la vie quotidienne bouleversée, les réquisitions, la garde de la ligne de chemin de fer, la poursuite des familles juives, les arrestations arbitraires ; ainsi que les événements de l’été 1944, le départ de jeunes vivonnois, et du canton, unis dans le Groupe « Arnoux » pour la poche de Saint-Nazaire en lien avec le maquis de Scévolles et la libération.

Ce travail qui vous est présenté sur le site web de notre association par épisode, est toujours en cours. Pour le compléter, les membres chercheurs de l’association sont à votre disposition pour accueillir d’autres témoignages.  Il fera l’objet d’une publication étoffée et nous le porterons auprès des jeunes générations vivonnoises, scolaires, collégiens.

Conscients des moments très durs vécus durant cette guerre, l’association Histoire du patrimoine de Vivonne et de ses environs, souhaite, à travers ce travail, rendre hommage à  tous les Vivonnois qui ont subi ce traumatisme. Il est aussi un remerciement à toutes celles et à tous ceux qui apportent leur témoignage et nous aident à retisser le fil de notre histoire.

Le bureau du C.A *

Le choix du titre de la revue Confluences : extrait du livre de Frédéric Puissant P. 63, à propos des ponts de la Levée : »L’espace de la Levée était déjà connu en 1120 sous le nom de Confluentium (abbaye de Saint Cyprien, n°76,P.70)… Ad locum qui dicitur Confluentium ubi sibi coherent Clinnus et Veona »;

Confluences comme rencontres, mains tendues entre les générations à travers les siècles, comme les 3 cours d’eau qui s’unissent en un « Clain d’oeil », regards sur tous les instants partagés dans cet espace vivonnois depuis la nuit des temps; un patrimoine source qui abreuve, qui « court » dans un partage de co-naissances , de re-con-naissance, qui libère l’imaginaire et donne force , sens à l’a-venir. Ces cours d’eau qui ont déterminé l’implantation d’un village, d’une ville et structuré, en grand partie les voies de communication.

* Lionel Baribaud, Jean-Pierre Chabanne, Joël Debelle, Jean Garcia, Jérôme Lex, Philippe Meunier, Chantal Quéron,  Jean Roussel.