D’ailleurs, il semblerait que le linteau armorié ne se trouve pas dans son emplacement d’origine, mais qu’il y a été installé à la suite d’un remploi. En effet, d’une part, les points de départ de l’accolade ne s’adaptent pas aux piédroits de la porte, et d’autre part, la technique de construction des appareils de l’ancien presbytère et certains des éléments architecturaux (portes, fenêtres) semblent plutôt appartenir au XVIIe siècle (5). Donc, même si on ne peut pas exclure que la figure héraldique identifiait le financeur de la construction de l’édifice adjacent à l’église (ou de la confrérie religieuse de laquelle celle-ci relevait), il est plausible, qu’elle pourrait se rapporter au titulaire d’une chapelle seigneuriale annexe à l’édifice religieux ou, plus simplement, au propriétaire d’une maison proche qui était ornée de cet élément architectonique.
N.B : il a été fait don de l’église à la municipalité de Vivonne, qui a engagé les travaux nécessaires et coûteux afin de la mettre hors d’eau.(1) Texte de référence Matteo Ferrari: http://base-armma.edel.univ-poitiers.fr .
(2) F.Puissant : Vivonne. Origines, topographie et morphologie d’une petite ville du Haut-Poitou de l’Antiquité à la fin du Moyen Âge
(3) Beauchet-Filleau 1868 Pouillé de la diocèse de Poitiers, Niort-Poitiers 1868.
(4) G.Pons 1982, Recueil des document de l’abbaye de Fontaine-le-Comte (XIIe-XIIIe siècle), Poitiers 1982
(5) lapieve.wordpress.com/histoire/